Qui découvre ce qui se passe au Venezuela uniquement via les médias occidentaux confondra droite insurgée avec révolte populaire, croira que le gouvernement a la mainmise sur les médias alors que c’est la droite qui domine dans la presse écrite, radio et télévisée. Les journalistes parlent de « chaos » et de « pénuries comme faillite du socialisme bolivarien » pour ne pas analyser la guerre économique menée par un secteur privé qui possède 80 % de l’économie. Ils parlent, avec un solide mépris de la démocratie, de « régime » : ce gouvernement élu a mené plus d’élections que dans n’importe quel autre pays d’Amérique Latine et Jimmy Carter considère que ce pays « possède le meilleur système électoral du monde ».
En ce qui concerne la violence, il faut répéter, vu la force massive de la désinformation, que les médias inversent la chronologie des faits : https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/07/29/antidote/ , faisant passer la réponse des forces de l’ordre à une insurrection d’extrême droite négrophobe, qui a lynché et brûlé vifs près de vingt personnes, pour une « répression de manifestants pacifiques ». Les violences de la droite sont la cause de la majorité des morts. Les membres des forces de l’ordre qui ont désobéi et fait un usage excessif de la force ont rapidement été arrêtés et jugés, fait plutôt rare dans le monde.
La journaliste Abby Martin (Empire Files) a réalisé ces reportages sur la vraie nature de cette opposition de droite qu’on nous a présenté comme « démocratique ». (On peut activer les sous-titres français en bas à droite de la vidéo)
idéo)
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