En partenariat avec la Fondation Antonio Jimenez et la communauté de paysans de Bellamar, l’équipe de FAL33 à créé un éco-lieu de 25 hectares en utilisant les principes de la permaculture. Nous avons planté des arbres, construit des logements et sanitaires écologiques, et développé des zones agricoles à caractère durable. Situé à 150 mètres d’une des plus belles grottes du territoire, cet endroit est aujourd’hui une référence à Cuba et sert de centre d’accueil de groupes scolaires, ainsi que de centre de formation aux principes de la permaculture à des groupes de professionnels venant du monde entier.
Située à 100km à l’est de la Havane, la ville de Matanzas borde la baie du même nom. De nombreux ponts ont été construits pour traverser les trois fleuves qui passent à Matanzas, ce qui lui vaut aujourd’hui le surnom de «la ville aux ponts» ou encore de la « Venise de Cuba ». Autre surnom, « Athènes de Cuba », pour sa richesse culturelle et littéraire, Matanzas est aussi une terre de poètes ! Le plateau de Bellamar, se situe sur la partie sud de la ville de Matanzas, sur un complexe de grottes mis en danger par les activités polluantes antérieures : élevage et agriculture intensive.
Découvertes en 1861, ces formations karstiques figurent parmi les plus importantes de Cuba ; elles ont été reconnues Patrimoine National en 1976.
Ces grottes comportent des galeries dont les cristaux de calcite et d’aragonite font du site un des laboratoires naturels les plus importants de la planète. Dans ces galeries on trouve un écosystème unique au monde, une faune endémique, ainsi que d’importants fossiles datant du quaternaire et des fossiles marins du pliocène et pléistocène cubains.
Environ 150 personnes habitent le plateau où sont situées les grottes de Bellamar. Cette communauté connaît un important déficit d’emploi. C’est pourquoi, parmi ses activités la Fondation Antonio Nuñez Jimenez de la Naturaleza y el Hombre s’est proposée de contribuer au développement d’une agriculture durable avec les habitants, dans le but de mettre en place des activités génératrices d’une plus-value environnementale (reforestation avec des espèces autochtones, récupération des sols ou encore, gestion écologique de l’eau). La permaculture est alors apparue comme une réponse évidente à la problématique du plateau de Bellamar.
Le Projet s’étend sur 23 hectares situés sur une aire protégée cubaine d’une superficie totale de 500 hectares. La création d’un territoire durable sur le plateau de Bellamar, par l’expérimentation de nouvelles approches de gestion, sera axée sur quatre domaines d’intervention ou thématiques : bâtiment (ou habitat ou cadre de vie), énergies et matières renouvelables, éducation et eau (accès à l’eau potable et à l’assainissement des eaux usées, biorétention). La gestion du site a été délégué à la :
La FANJ est une institution civile cubaine, non-gouvernementale, fondée en 1996, qui se consacre à la recherche scientifique et à la promotion de programmes et de projets pour la protection de l’environnement dans sa relation avec la culture et la société. Aujourd’hui elle est le principal centre de permaculture de Cuba interlocuteur de l’Etat cubain.
La Fondation propose à travers un Programme de Développement Durable Local, d’élargir la formation à la permaculture à de nouveaux territoires, d’assurer le développement de l’agriculture durable, ainsi que de promouvoir l’échange et la mutualisation des savoirs et des expériences pratiques dans ce domaine. Elle mène un travail qui contribue à la souveraineté alimentaire de Cuba, tout en développant une agriculture durable dans tous les sens du terme.
La Fondation développe cinq programmes de travail: la recherche géo-historique ; l’éducation environnementale et la conservation de la biodiversité ; le développement durable local ; l’environnement et la consommation ainsi que la conservation patrimoniale.
Permaculteurs avertis, Azita & Franck du bureau d’étude saluTerre ont mis à disposition du projet leurs connaissances et savoirs faire afin de mener à bien les actions planifiées !
A la pointe des technologies alternatives de cuisson, l’association Terres d’Adèles s’est emparée du projet et s’est rendu à Cuba pour capturer l’énergie solaire dans ses cuiseurs !
Investit dans le projet depuis depuis 2013, l’Eco-centre du Périgord a pris en charge le volet éco-construction du projet et le fait ainsi bénéficier de son expertise en la matière et de ses techniques innovantes.