Uruguay | 6 novembre 2017

C’est avec une large mobilisation dans les rues de Montevideo que s’est terminée la première Rencontre des Femmes d’Uruguay (UEM) qui a réuni les femmes des pays voisins comme l’Argentine, le Pérou, le Chili et le Brésil pour débattre du droit à la santé sexuelle et reproductive et à l’éducation sexuelle complète ; de la nécessité d’avancer dans la lutte pour que le droit à l’avortement qui soit vraiment légal, sûr et libre, pratiqué sans entraves par la seule décision des femmes; de l’importance d’accompagner les demandes des familles et des victimes de la violence sexiste, entre autres questions.

     

La nécessité de renforcer la lutte contre les réseaux de trafic mafieux et contre les féminicides, en condamnant fermement l’impunité qui se cache derrière chaque cas, a également fait l’objet de débats. La dénonciation de la responsabilité des institutions de l’état, exprimé dans un échange riche sur le concept de féminicide, et l’importance d’exiger du gouvernement de Tabaré Vázquez des mesures concrètes, urgentes et fondamentales pour prévenir et traiter les victimes de la violence, occupe une place prépondérante dans la réflexion des femmes uruguayennes.

Cette rencontre a eu lieu les 3, 4 et 5 novembre et a rassemblé des activistes, des militantes de diverses organisations sociales, politiques et étudiantes, ainsi que des femmes qui ne sont organisées dans aucun groupe, qui ont scandé dans les rues de Montevidéo « Maintenant que nous sommes toutes présentes, maintenant qu’on nous voit, à bas le patriarcat qui va tomber, ça va tomber! », le jour de clôture de l’évènement.

JC/AlbaTv/2017
Con información La Izquierda Diario y Resumenlatinoamericano

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