Venezuela | 14 octobre 2017
A quelques heures de l’élection des gouverneurs dans dans les 23 États qui composent la République bolivarienne du Venezuela, le groupe d’experts internationaux qui ont accompagné le processus de mise au point du système électoral ont rendu public un rapport détaillant les résultats des vérifications effectuées jusqu’alors, indiquant que les processus d’audit prévus pour ce dimanche montrent la consolidation de la plate-forme technologique pour le processus de vote au Venezuela.
Les médias internationaux et le Département d’État des États-Unis dans leur tentative de discréditer la démocratie vénézuélienne, ont dit – entre autres fausses allégations – que le processus électoral pour l’élection des gouverneurs ne compte pas avec des « observateurs », utilisant ainsi une manœuvre pour émettre une demie vérité, car dans l’exercice de sa souveraineté le peuple vénézuélien ne permet pas la présence d’une « observation » internationale, mais permet l’accompagnement par des spécialistes dans les termes établis par le pouvoir électoral. A cette fin, séjourne dans le pays un groupe de 50 experts membres du Conseil d’experts des élections en Amérique latine (CEELA), des universitaires, des militants sociaux, politiques, des parlementaires, des journalistes et des membres des mouvements sociaux et de la défense des droits de l’homme des États-Unis et des pays d’Amérique latine et d’Europe.
Guillermo Reyes, membre du groupe d’accompagnateurs, a indiqué en ce qui concerne les outils technologiques utilisés, qu’ils facilitent la programmation de l’équipement qui sera utilisé lors du vote. Il a également déclaré que ces progrès montrent la consolidation de la plate-forme technologique électorale et son fonctionnement, ce qui génère des niveaux plus élevés d’efficacité et de fiabilité.
Reyes a accompagné les processus électoraux au Venezuela depuis 2003 et a souligné que le vote des citoyens est protégé par un processus de vérification pour assurer le respect de la volonté populaire, et est approuvée par toutes les organisations politiques qui participent dans un environnement de tolérance et le respect: « il y a un processus de surveillance, de vérification, les audits garantiront tout ce qu’il y a de neutralité et d’objectivité dans ce processus », a-t-il dit dans une interview à Telesur vendredi dernier.
Il a dit que l’examen des données d’inscription des électeurs et l’évaluation de ces équipes «montraient que leurs fichiers de configuration apportent confiance et sécurité dans le processus électoral».
De même, l’évaluation de la base de données d’information biométrique était en accord avec la base de données du Registre électoral, «ce qui permettra d’exercer ce que dit le mandat constitutionnel, à savoir, un électeur, un vote » ; tandis que l’audit des bulletins de vote a confirmé que les données des électeurs correspondent fidèlement aux données d’inscription des électeurs pour les bureaux de vote.
Le Conseil d’Experts Électoraux d’ Amérique Latine (CEELA), a également indiqué que lors des audits il a été procédé à l’exclusion du Registre Electoral de 17.000 habitants dans l’État Tachira pour des raisons de sanctions administratives, ce qui représente 0,01% de l’électorat national, ce qui ne peut en aucun cas changer l’issue des élections.
Les experts ont indiqué que les 16 organisations politiques qui participent au processus électoral ont été satisfaites de chaque vérification, tel que cela figure dans les procès-verbaux de chacun de ces examens.
JC/AlbaTv/2017
Con Información de AVN y Telesur
http://www.albatv.org/Acompanantes-internacionales-19589.html
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